Aller au contenu | Aller à la navigation | Rechercher
logo Sogip bandeau"

Exposition | Nommer

Nommer - 19 juin 2017

La place des peuples autochtones n’est guère lisible sur le territoire national pour qui n’est pas introduit. Héritage des politiques coloniales, ils peuvent être traités dans le registre des « tribus », des « ethnies » ou dans celui, plus moderne des « communautés », termes qui désignent des organisations sociales ou politiques qui ne correspondent pas, ou plus, à leurs institutions.

Les localisations sont, dans certains pays, indiquées sur les routes qui traversent les territoires autochtones, mais si les noms ont une histoire, il est très difficile pour ces habitants de témoigner de leur empreinte sur la terre, dans la signalétique nationale et dans leurs langues : à moins de servir l’industrie touristique. En Namibie, rien n’indique que des San vivent dans les réserves naturelles (conservancy). En Australie, les Aborigènes s’efforcent de marquer culturellement les sites dont ils sont reconnus Propriétaires traditionnels, et se tiennent autrement à l’écart des routes. Dans les pays où les peuples autochtones réclament un changement politique, l’expression visuelle s’impose, comme en Bolivie ou au Mexique.
Aujourd’hui, des projets de conservation de la nature couplés à des initiatives touristiques associent les populations autochtones qui voient s’ouvrir une fenêtre d’opportunité économique, et un moyen de conserver la relation spéciale qui caractérise le concept de territoire autochtone.



Version imprimable de cet article Version imprimable

© Sogip - Crédits/légal | Plan du site | Contact | ISSN2260-1872